Carlos (Charles) IV had three sons that lived into childhood: the first one was Fernando VII, who succeeded him and was the father of two girls, the eldest being Isabel II; the second son of Carlos IV was Carlos María Isidro, who strated the whole imbroglio with his claims to the throne. Although his descent through the male line is extinct, several of his descendants through the female (and in another by marriage) line continue to be heads of the "legitimist" forces. The third son was Francisco de Paula. He married his niece Luisa Carlota, who was his sister-in-law's sister. They ahd several children who survived to adulthood. Three daughters married morganatically; the two youngest married a Wittelsbach and a Bourbon; of the sons, one became King Consort upon marriage to his cousin isabel II; another son died at 22, and the other, Enrique, is the one we've been talking about. He married, morganatically, in 1847 a Elena de Castellví y Shelly, daughter of the Spanish Count of Castellá. They had a few children (the number changes from source to source): Enrique, Luis, Francisco de Paula, Alberto and María del Olvido. Although these children were not considered elligible to succeed to the throne, they did have titles however, some of them being Duke of Seville, Duke of Santa Elena, Duke of Santa fe de Guardiola, Marquis of Esquilache, etc. Three of Enrique (1823-1870)'s grandchildren were shot during the Spanish Civil war (Elena, Enrique and Alfonso); out of his numerous great-grandchildren Jaime (1921-1936) and Alfonso (1909-1938) were also shot. The latter's grandson, Alfonso de Borbón y Sánchez (b. 1961) said in a magazine (sorry it's in French, it's how I could only copy it from a link):
[glb]A l'image de son cousin le duc de Séville, et pour le premier entretien qu'il accorde à un organe de presse français, c'est à « Bourbons Magazine» que le duc de Santa Elena a réservé ses confidences. Nous sommes heureux de pouvoir vous offrir aujourd'hui le portrait d'un homme simple et intelligent, bon père de famille comme le furent ses ancêtres les rois de France Henri IV et Louis XIV.
Mgr Alphonse de Bourbon, duc de Santa Elena et marquis de Santa Fé de Guardiola, et son épouse, née Marie Escriva de Romani des comtes de Glimes de Brabante, habitent un ravissant appartement dans le centre de Madrid. Leur accueil est empreint de gentillesse et, dès l'abord, on devine le goût que Mgr Alphonse de Bourbon porte à l'histoire. Il est intarissable sur celle de sa famille et ses alliances, mais sans affectation aucune.
Est-il facile d'être Bourbon dans le monde d'aujourd'hui et cela entraîne-t-il des devoirs ?
A vrai dire, ce n'est pas très facile, surtout de nos jours. Il y a bien souvent des jalousies que je ne parviens pas à comprendre. D'où l'importance pour moi de savoir qui je suis et quelle est ma vraie place dans la société actuelle. Je ne veux pas donner de moi une image différente de la réalité car cela ne sert à rien. Dans mon enfance, à l'école, j'ai connu quelques problèmes parce que j'étais un Bourbon, dans un pays ou il n'y avait pas de roi, et que l'image des Bourbons avait été très manipulée. Je n'oserais jamais prétendre à ce qui ne me correspond pas. C'est la raison pour laquelle il faut bien savoir qui est chacun et quel traitement lui est dû. L'inverse serait faux et prétentieux. Tant mon épouse que moi-même nous nous en tenons à l'adage français «noblesse oblige».
Vous êtes jeune marié et jeune père de famille, pouvez-vous nous parler de votre épouse et de vos enfants ?
J'ai une merveilleuse relation avec ma famille que j'aime énormément. Pour nous deux, l'arrivée des enfants a été très importante, voire primordiale. Il y a les jumelles Marie et Eugénie qui ont trois ans et notre fils Alphonse qui vient de fêter son deuxième anniversaire. Ils sont encore très jeunes, mais font déjà preuve de caractère. Mon épouse s'occupe merveilleusement de notre petite famille et de la maison. Elle est très «femme d'intérieur» comme on dit en français. D'autre part, nous sommes l'un et l'autre très religieux et notre foi commune nous unit. Nous menons une vraie vie de famille et nous tenons beaucoup à la devise espagnole «rien sans Dieu et tout avec Dieu».
Peut-on vous demander quelles sont vos activités professionnelles ?
Depuis des années, je travaille dans le domaine des patentes et des registres commerciaux - ce qu'on appelle la propriété industrielle. Je m'adonne également à l'informatique qui est une de mes passions. Pendant des années, j'ai été fonctionnaire européen à La Haye, aux Pays-Bas, à «l'Office européen des brevets». Puis, j'ai intégré ici, en Espagne, une grande entreprise de même type.
Quant à votre formation universitaire ?
Après avoir passé mon baccalauréat à Madrid, je me suis rendu aux États-Unis où j'ai obtenu une maîtrise en ressources humaines. Puis j'ai étudié les sciences informatiques au sein d'une université américaine aux Pays-Bas. Je peux ajouter que je parle couramment l'anglais et le néerlandais et un peu le français et l'allemand.
A part votre travail et la vie familiale, avez-vous des loisirs particuliers sportifs ou artistiques ?
C'est vraiment ma famille qui m'intéresse le plus. Je suis réellement un homme de famille ! Je m'occupe aussi de l'aménagement de notre nouvel appartement. Je lis des ouvrages historiques et généalogiques. Quant aux sports, je pratique l'équitation, le tennis, le paddle et j'aime faire de longues promenades à pied.
Avez-vous l'occasion de venir en France ?
Peu malheureusement, même si dans le passé j'y ai séjourné pour des raisons professionnelles. Dans le futur, j'espère pouvoir m'y rendre plus souvent.
Quels relations avez-vous avec les autres membres de la Maison de Bourbon ?
A part mon oncle Alphonse et mon cousin le marquis de Squilache, je dois reconnaître que nous nous voyons peu. Nous avons d'excellents rapports avec LL.MM. le Roi et la Reine qui nous ont reçus très gentiment après notre mariage. D'ailleurs, le roi est mon parrain. Curieusement, je connais mal mon cousin le duc de Séville ou d'autres Bourbons, encore que nous ayons pu nous rencontrer ici ou là au cours des années passées.[/glb]
