A letter from Natalie to Jean Cocteau:
"Suvretta House
Saint-Moritz
Vendredi 2 septembre 1932
Jean mon amour,
Ce n'est pas exactement la vérité. Car tu sais comme je sais que tu as parlé. Ce ne sont pas des potins. Je les aurais ignorés comme tu l'as toujours fait, mais c'est venant de toi qu'une indiscrétion me blesse et me fait mal.
Le fait même de trouver cela peu important me prouve combien nous jugeons la vie, les sentiments différemment. Voilà ce qui m'épouvant. L'amour n'est pas tout dans la vie. Il faut une entente absolue et cela nous ne l'avons pas. Tu as dit dans tes livres "Celui qui aime écrit sur les murs" et c'est vraiment ce que tu ressens profondément et que tu as besoin de traduire. Moi, c'est entèrement le contraire, et c'est un peu effrayant. Chéri, peux-tu penser uniquement à moi et me laisser être égoiste jusqu'au bout. Ne me presse pas de questions sur l'avenir. Je veux du calme et encore du calme et du repos. Si tu savais combien je suis moralment fatiguée. Je n'ai plus de courage de penser au futur. Je ne veux pas y penser. Je laisse peu á peu revenir à moi le goûte de vivre (j'étais si bas), du bonheur. Comment veux-tu que je fasse des plans, que je bâtisse une nouvelle vie alors que l'essentiel me manque, le désir de vivre.
Il fait beau, il y a du soleil, je t'aime et cela me suffit. Je ne veux rien savoir d'autre."
I would venture a translation, but my guess is that it would make both Natalie and Cocteau come out of their graves and kill me, so I'll keep it simple.